| » Présentation rapide du livre
Catégorie | Culturel | Année | 2015 | Auteur | Fabrice Arfi & Paul Moreira | ISBN | 978-2-7021-5865-4 | Notation | |
» Résumé
Dans le cadre de la loi sur le secret des affaires qui fait partie de la loi Macron, ce livre décrit les besoins de liberté et d'autonomie de la presse autour de 12 histoires racontées par les journalistes qui les ont vécues :
- - Le droit et le travers,
- - Les nouvelles officines,
- - Délit de journalisme,
- - Au Parlement, l'information est une guerre d'usure,
- - Subtil contrôle en baronnie,
- - Les filets dérivants,
- - Le mur des communicants,
- - "Je vais te tuer",
- - Dans l'enfer du "secret-défense",
- - Localement, suivre l'argent
- - Le monde orwellien du secret des affaires,
- - De la liberté d'informer
» Avis : Intéressant mais caricatural et hors sujet
A lire ce livre, 2 points ressortent :
- - les journalistes devraient être au-dessus des lois
- - les journalistes sont les seuls à trouver les actions illégales
- - les premières histoires tournent toutes autour de Nicolas Sarkozy
Pour le premier point, je trouve qu'il y a un mélange entre d'un côté l'indépendance et la liberté d'informer et d'un autre côté tous les droits au nom du principe de liberté d'expression. Un journaliste n'a pas le droit d'harceler sous prétexte qu'il a peut-être une piste d'enquête.
Ensuite, ces journalistes oublient manifestement qu'ils ne sont pas les seuls à mener des enquêtes !
Pour le dernier point, j'ai faillit arrêter de lire ce livre car je le trouvais simplement trop orienté. Il y a bien eu des histoires autour de la gauche également, mais rien par exemple sur Cahuzac (à croire que les journalistes ne sont pour rien dans le traitement de cette histoire - voir le point précédent). De plus, le sujet de base est sur le secret des affaires, et en particulier pour gérer des cas d'évasion d'information par les salariés dans les entreprises. Presque rien sur ce sujet dans le livre.
Du coup, il est pour moi hors sujet, et a plus pour objectif de montrer pourquoi les journalistes sont importants et non pas donner une lecture alternative de cette loi ! Dommage.
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